Au siège du parti dans un quartier populaire de Brazzaville, des dizaines de militants et des dirigeants étaient réunis pour la circonstance pour visiter une exposition photos sur le parcours de Pascal Lissouba, son fondateur. Plusieurs évocations et témoignages ont été également faits par des personnalités, essentiellement des anciens ministres. Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l'UPADS, a dressé le bilan d'un parti qui a connu des hauts et des bas en trois décennies d'existence. "Il y a eu des embûches, des victoires, des avancées et du recul. C'est ça la vie d'un parti politique. Nous n'avons pas la prétention de tout gagner ou de tout réussir", a-t-il déclaré à l'AFP, en se réjouissant que l'UPADS soit toujours présente sur l'échiquier politique national. "On est toujours là. Nous sommes le premier parti d'opposition. C'est vrai, si on se compare au Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), en terme d'élus, nous sommes loin derrière", a ajouté M. Tsaty Mabiala. L'UPADS est la seule formation d'opposition à disposer d'un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale. "L'opposition n'est pas notre tasse de thé", a-t-il poursuivi. "Notre ambition est d'aller aux responsabilités pour résoudre les problèmes des Congolais parce que nous en avons les capacités". Pascal Lissouba a été le tout premier président élu démocratiquement au Congo-Brazzaville en 1991. Il a été chassé du pouvoir en 1997 au terme d'une sanglante guerre civile par l'actuel président, Denis Sassou Nguesso, 78 ans dont 37 cumulés au pouvoir, avec l'appui des troupes angolaises. M. Lissouba est mort à 89 ans en exil en août 2020 à Perpignan en France, où il a été inhumé.
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