Selon Sébastien Chadaud-Pétronin, la septuagénaire vit dans la capitale du pays, loin des zones de conflit. "Je n'ai pas l'impression qu'elle prenne le moindre risque", a déclaré M. Chadaud-Pétronin, qui avait raccompagné sa mère au Mali en mars, à la télévision suisse RTS. "Elle vit à Bamako comme 8.000 Français, avec en plus tout un protocole de sécurité. Elle est discrète, elle n'embête personne, elle ne sort pas de son appartement", a-t-il insisté, demandant qu'on "la laisse terminer sa vie comme elle a envie de le faire". "Si elle était retournée en zone rouge, en zone de guerre, moi-même j'aurais participé à ces critiques, parce que je n'aurais pas compris, et j'aurais même trouvé ça choquant et indécent", a plaidé Sébastien Chadaud-Pétronin dimanche, expliquant que sa mère était malheureuse en Suisse et voulait retrouver sa fille adoptive à Bamako. L'humanitaire française avait été enlevée en décembre 2016 à Gao, dans le nord du pays, et détenue par un groupe affilié à Al-Qaïda. En octobre 2020, sans véritable consultation avec Paris, le nouveau régime malien avait décidé de libérer plusieurs dizaines de prisonniers arrêtés pendant des opérations antijihadistes, contre quatre otages, dont la Française Sophie Pétronin. Mme Pétronin est retournée s'installer dans le pays en mars dernier, un retour que le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a qualifié d'"irresponsable".
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