Depuis le 19 octobre, un service minimum était assuré et aucun grand journal n'était diffusé, selon un journaliste de l'AFP. "Nous avons décidé de lever le mot d'ordre", a déclaré à l'AFP le secrétaire général adjoint du syndicat des travailleurs de la Radio Télévision Guinéenne (RTG), Oumar Barry, précisant que la direction s'était notamment engagée "à trouver" des ordinateurs et des équipements pour la radio. Les grévistes avaient aussi déploré que le "mépris total" pour la radio observé selon eux sous le président Alpha Condé, renversé le 5 septembre par un putsch, semble se perpétuer sous la junte dirigée par le colonel Mamady Doumbouya, qui a réservé ses grandes annonces à la télévision publique. L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a regretté que l'accès des médias privés à certains événements officiels ait été restreint. La "refondation" souhaitée par le colonel Mamady Doumbouya ne pourra se réaliser "en l'absence de garanties sérieuses et de réformes concrètes pour que les journalistes puissent librement et de manière responsable exercer leur mission d'information", a déclaré le responsable du bureau Afrique de RSF, Arnaud Froger, cité mardi dans un communiqué. La Guinée occupe le 109e rang sur 180 dans le classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF.
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