Le cheikh Rajab Awadhi Ndanjile, surnommé Dr Njile, chef de cette base armée ensuite détruite, "a été tué aux côtés de dix-huit autres terroristes", lors de cette offensive dans le district de Nangade, province du Cabo Delgado, affirme ce communiqué de la SADC au Mozambique (Sanim). Les pays d'Afrique australe ont lancé en août une mission militaire régionale, la Sanim, visant à aider le Mozambique à lutter contre les insurgés jihadistes et reprendre le contrôle de la province. Le Dr Njile était le chef des groupes armés jihadistes "dans le district de Nangade, où il a joué un rôle déterminant dans le recrutement et l'endoctrinement des membres du groupe", selon la SADC. "Le Dr Njile aurait tenu une herboristerie dans le village de Litinginya", dont il était originaire, à une quinzaine kilomètres de cette offensive. Et c'est de là qu'il aurait "persuadé des citoyens ordinaires de se soulever contre le gouvernement du Mozambique". Il a par ailleurs été "impliqué dans l'orchestration de la première attaque de Mocimboa da Praia" en octobre 2017 et "des attaques ultérieures terroristes contre des villages, l'enlèvement de femmes et d'enfants", affirme encore la SADC. Le Rwanda a été le premier africain à envoyer en juillet un millier de soldats pour soutenir l'armée mozambicaine dans sa lutte contre ces groupes jihadistes, suivi peu après par plusieurs des 16 Etats membres de la SADC, dont près de 1.500 soldats sud-africains. Des groupes armés jihadistes font régner la terreur depuis fin 2017 dans cette région frontalière de la Tanzanie, pauvre et à majorité musulmane, qui abrite l'un des plus importants projets de gaz naturel liquéfié d'Afrique.
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