Le président sénégalais Abdoulaye Wade a appelé les rebelles de Casamance, région du sud du Sénégal, "à rejoindre les chemins de la paix, de l'unité et de la concorde nationales", à l'occasion du 51e anniversaire de l'indépendance de son pays célébré lundi.
"Je voudrais une fois de plus redire ma ferme volonté de poursuivre sans relâche les efforts en cours pour le règlement pacifique et durable de la crise en Casamance", a déclaré le président Wade lors d'une allocution télévisée dimanche soir.
Il a assuré les rebelles du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) qui déposeront les armes que le gouvernement "a pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir leur sécurité et faciliter leur réinsertion économique et sociale".
Mais à ceux "qui persistent" dans la rébellion, il a affirmé que "l'Etat continuera d'opposer avec vigueur ses prérogatives régaliennes de défense de la souveraineté nationale et de l'intégrité territoriale parce que (sur ces principes) il n'y a pas de concession possible à faire".
Au moins 19 soldats sénégalais et un nombre indéterminé de rebelles ont été tués en Casamance depuis décembre.C'est pour l'armée sénégalaise une des plus lourdes pertes de ces dernières années.
Ce regain de violences résulte, selon le gouvernement, de la livraison d'armes iraniennes au MFDC, ce qui a poussé Dakar à rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran le 22 février.
Les négociations entre le gouvernement et le MFDC, divisé en de multiples factions politiques et militaires, sont au point mort.Les dernières remontent à février 2005, peu après la signature en décembre 2004 d'un accord de paix.
Le mouvement indépendantiste casamançais est apparu en 1982 et mène depuis, avec plus ou moins d'intensité et de régularité, des attaques contre l'armée sénégalaise.
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