M. Zuma, 79 ans, incarcéré depuis le 8 juillet et hospitalisé depuis un mois pour des raisons gardées confidentielles, a obtenu la liberté conditionnelle dimanche. Il avait dû subir une intervention chirurgicale en août, dont la gravité n'a pas été dévoilée. L'audience est reportée "avec le consentement de toutes les parties aux 20 et 21 septembre afin de permettre à une équipe médicale désignée par l'Etat d'examiner les preuves médicales" sur la santé de M. Zuma, a déclaré le Parquet à l'AFP. L'ancien chef d'Etat purgeait une peine de 15 mois ferme pour outrage à la justice, après avoir à maintes reprises refusé de se présenter devant une commission chargée d'enquêter sur la corruption d'Etat pendant sa présidence (2009-2018). L'annonce de sa libération sous caution a provoqué la colère de l'opposition et de groupes de pression qui ont dénoncé "une décision politique" et non pas médicale. Dans cette affaire vieille de 20 ans, l'ancien président est accusé d'avoir reçu des pots-de-vin du géant de l'armement français Thalès, inculpé de son côté de corruption et blanchiment d'argent. Il doit répondre de seize chefs d'accusation de fraude, corruption et racket. Ce procès maintes fois reporté, l'ex-président et ses avocats multipliant les recours, s'était finalement ouvert en mai. L'incarcération de M. Zuma avait déclenché une vague sans précédent de violences et pillages en Afrique du Sud. Son successeur, l'actuel président Cyril Ramaphosa, avait dénoncé une tentative orchestrée pour déstabiliser le pays. sch-cld/ayv/ [object Object]
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