"L'arrestation d'Embarak el-Khazimi, l'un des responsables du groupe Etat islamique, est un grand succès pour nos forces de sécurité et nos jeunes membres de la Force opérationnelle conjointe qui a mené l'opération", s'est félicité sur Twitter Abdelhamid Dbeibah, chef du gouvernement libyen d'unité nationale. Ce succès "nous permettra de récolter des éléments vitaux sur l'EI et livrera à la justice un dangereux terroriste", a-t-il ajouté, soulignant que les forces de sécurité étaient "déterminées à continuer leur lutte contre le terrorisme où qu'il soit". La Force opérationnelle conjointe, composée d'effectifs des ministères de l'Intérieur et de la Défense, avait annoncé plus tôt mardi l'arrestation de M. Khazimi à Bani Walid, ville située aux portes du désert libyen, à 170 km au sud-est de Tripoli. L'opération a été menée en coordination avec le bureau du procureur général libyen, qui avait lancé en septembre 2017 des mandats d'arrêt contre 830 membres présumés de l'EI, donc M. Khazimi. Avec la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye a plongé dans un chaos marqué par l'existence de pouvoirs rivaux, par des violences sanglantes et par la présence de milices, de combattants étrangers et de groupes jihadistes. Profitant de la désintégration de l'appareil sécuritaire dans le pays, l'EI avait installé des fiefs à Derna (est) et à Syrte (nord-centre), dont il a été chassé respectivement en 2018 et fin 2016. Considérablement affaiblis, ses membres se sont repliés dans le désert ou se sont fondus dans la population sur la côte méditerranéenne mais constituent toujours une menace persistante pour le pays et ses voisins. nd-rb/vg [object Object]
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