Lors d'une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur la Libye, le responsable a indiqué, sans en donner la raison précise, avoir remis il y a une semaine sa démission au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, soit le 17 novembre. Le chef de l'ONU a attendu jusqu'au 23 novembre pour accepter cette démission, lui précisant, selon M. Kubis, qu'elle serait "effective le 10 décembre", et en informer les 15 membres du Conseil de sécurité. Mercredi, certains d'entre eux ont indiqué à des médias ne toujours pas savoir la raison précise de la décision soudaine de l'émissaire. "Dans la lettre de démission au secrétaire général, j'ai confirmé ma disponibilité à continuer comme émissaire pendant une période de transition, qui, à mon avis, devrait couvrir la période électorale pour assurer la continuité des activités, à condition que ce soit une option réalisable", a déclaré Jan Kubis. "J'espère qu'une solution appropriée sera trouvée", a-t-il ajouté. L'élection présidentielle en Libye, censée tourner la page d'une dizaine d'années de guerre, est prévue le 24 décembre. Initialement prévu le même jour, un scrutin législatif a été repoussé d'un mois, à fin janvier. En septembre, le Conseil de sécurité avait renouvelé le mandat de sa mission politique en Libye (Manul) et de Jan Kubis jusqu'au 31 janvier en estimant que son poste, jusqu'à présent basé à Genève, devait être transféré à Tripoli. Avant d'évoquer sa démission, Jan Kubis a affirmé soutenir ce transfert, semblant ainsi justifier sa démission par un refus de s'établir en Libye. Selon des diplomates, lorsque cette idée de transfert a été avancée pendant l'été, l'ancien ministre slovaque avait d'emblée indiqué ne pas avoir l'intention de s'installer à Tripoli.
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