M. Donwahi a critiqué "l'extension d'Abidjan" qui se fait "sans la moindre préoccupation de la préservation ou de la restauration du patrimoine naturel". Le ministre ivoirien s'exprimait lors d'une grande opération de plantation d'arbres pour lutter contre la déforestation, baptisée "Un jour, 50 millions d'arbres". La Côte d'Ivoire, qui comptait 16 millions d'hectares de forêt dans les années 1960, a vu leur superficie fondre à deux millions d'hectares, selon les chiffres officiels, à cause principalement du développement des plantations de cacao, dont le pays est le premier producteur mondial, avec 40% du marché. Le changement climatique, les catastrophes naturelles, l'appauvrissement des sols et les mouvements de population ont également contribué à la disparition des forêts. "La forêt de l'Anguédédou, située en périphérie de la ville d'Abidjan (...) est l'une des dernières reliques forestières dont dispose la ville", a poursuivi M. Donwahi. "Cette forêt constitue, avec le parc national du Banco, le véritable +poumon vert+" d'Abidjan, a-t-il insisté, soulignant son rôle de "régulateur climatique et de réducteur de la pollution atmosphérique". La forêt de l'Anguédédou contribue également à la protection de l'une des plus importantes sources d'eau souterraines alimentant les populations d'Abidjan en eau potable. Des forages d'eau y sont d'ailleurs installés.
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