Ces sources ont également indiqué que jeudi, deux gendarmes avaient été tués dans une attaque contre un poste de contrôle dans la province de l'Oudalan (nord), sans plus de précisions. Vendredi, "un convoi sous escorte (militaire) a sauté sur un engin explosif à Sakoani, dans la (province) de la Tapoa", située dans la région de l'Est, a indiqué l'une de ces sources, ajoutant: "Un soldat a été tué et un autre blessé". Dans la région du Sahel (nord), des hommes armés non identifiés ont en outre "attaqué un convoi de la mine (d'or) d'Essakane près de la localité de Alkoma situé l'axe menant à Dori", chef-lieu de de cette région, selon cette même source. "Aucune perte en vie humaine n'a été constatée mais quatre personnes sont portées disparues et quatre véhicules dont trois cars ont été incendiés", a-t-elle ajouté. Une autre source sécuritaire a confirmé cette deuxième attaque, précisant qu'elle a été menée par "six binômes à moto qui ont intercepté le convoi aux environs de 08H00" (locales et GMT). "Des opérations de ratissage sont en cours pour traquer les assaillants et retrouver les personnes disparues", a-t-elle affirmé. Lundi, trois soldats avaient été tués et sept blessés lors d'une attaque contre une unité militaire dans le sud-ouest du pays, près de la frontière ivoirienne. Pays sahélien pauvre, le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à des attaques de plus en plus fréquentes et meurtrières de groupes jihadistes affiliés à Al-Qaïda ou à l'organisation Etat islamique (EI) et visant civils et militaires. Ces violences, parfois mêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait environ 2.000 morts et contraint 1,4 million de personnes à fuir leur foyer.
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