Le ministre zambien des Finances Situmbeko Musokotwane a soumis un budget de 8,5 milliards d'euros, contraint par une dette extérieure de 12,7 milliards d'euros qui a conduit le pays d'Afrique australe au défaut de paiement durant la pandémie de Covid-19. "Le gouvernement a demandé une restructuration de sa dette", a-t-il déclaré, et "a pris activement langue avec le Fonds monétaire international pour un programme de financement. Il est impératif que la Zambie reçoive le soutien du FMI à notre programme de réforme économique". Une fois ce soutien du FMI obtenu, le gouvernement va essayer de restructurer ses autres dettes d'ici mars, a ajouté M. Musokotwane. "Il n'y a pas d'alternative. Sinon les dettes dont nous sommes redevables vont étrangler cette nation et la mettre à l'arrêt", a-t-il souligné. Le ministre s'est également fixé l'objectif de ramener l'inflation, actuellement de 21,1%, à un taux à un seul chiffre et affirmé que le gouvernement allait accroître le financement des agences chargées de la lutte contre la corruption. La dette a explosé sous Edgar Lungu, battu à l'élection présidentielle d'août par l'opposant de longue date Hakainde Hichilema. M. Lungu a été très critiqué pour avoir emprunté massivement pour financer une frénésie de projets d'infrastructures pendant ses six années de présidence. Malgré de riches ressources minières - notamment de cuivre - l'économie de la Zambie a enregistré en 2020 sa première récession depuis 1998.
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