Agés de 22 à 28 ans, les suspects projetaient "de commettre des attentats à l'explosif à distance devant cibler des sièges et des personnalités sécuritaires, ainsi que des lieux publics accueillant des citoyens marocains et étrangers", a indiqué le Bureau central d'investigation judiciaire (BCIJ) dans un communiqué publié par l'agence de presse MAP. Ils "ont acquis plusieurs produits entrant dans la fabrication d'engins explosifs artisanaux", détaille le texte. Les perquisitions ont permis la saisie "de flacons de divers volumes contenant de l'acide nitrique et des liquides chimiques suspects, ainsi que des clous et des fils électriques et six bonbonnes de gaz", d'après le BCIJ. Des armes blanches ont également été saisies, ainsi que du matériel informatique, des uniformes paramilitaires, un grand "étendard" portant l'emblème de l'EI et des portraits de l'ancien chef au Sahel de cette organisation jihadiste, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, dont Paris a annoncé en septembre la mort dans une opération des forces françaises. Selon l'enquête préliminaire, "l'émir de cette cellule terroriste a entrepris plusieurs contacts avec des dirigeants de premier rang de l'organisation Etat islamique dans la région sahélo-saharienne". En septembre, une autre cellule "terroriste" liée à l'EI avait été démantelée dans le sud du Maroc et sept personnes arrêtées. Depuis 2002, la police marocaine a démantelé plus de 2.000 cellules terroristes et interpellé plus de 3.500 personnes dans le cadre d'affaires liées au "terrorisme", selon les données communiquées en février par le BCIJ.
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