Le gouvernement intérimaire libyen a condamné "l'attaque (jeudi) matin contre le tribunal de première instance à Sebha (sud) et ses employés par un groupe hors-la-loi", selon un communiqué diffusé sur Facebook. Le gouvernement a chargé les ministères de l'Intérieur et de la Justice d'ouvrir "immédiatement" une enquête pour établir les faits et "renforcer la sécurité autour des tribunaux qui reçoivent les recours et appels relatifs au processus électoral". L'incident, qualifié d'"odieux" par le gouvernement, a forcé le tribunal de Sebha à fermer ses portes le jour où Seif al-Islam Kadhafi, fils de l'ex-dictateur, devait faire appel du rejet de sa candidature à l'élection présidentielle par la Haute commission électorale (HNEC). L'attaque contre le tribunal et l'expulsion de tous les employés du bâtiment "sous la menace des armes" a eu lieu quelques heures avant la séance d'appel, a déclaré Khaled al-Zaydi, l'avocat de Seif al-Islam dans une vidéo reprise par les médias locaux. "Cet acte est une entrave au processus électoral", a-t-il dit. Mercredi, la HNEC a annoncé l'exclusion de 25 candidats sur les 98 qui se sont présentés pour non conformité aux dispositions de la loi électorale. Recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes contre l'humanité", Seif al-Islam Kadhafi, 49 ans, qui avait présenté sa candidature le 14 novembre, figure parmi les 25 candidats dont les dossiers ont été rejetés, selon un communiqué de la HNEC. Les candidats rejetés ont 48 heures pour faire appel de cette décision devant les tribunaux.
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