Le PIB a ainsi reculé l'an dernier de 0,3%, contre un bond de 5% en 2019, a précisé le rapport. Le secrétaire au Trésor, Ukur Yatani, s'est néanmoins montré optimiste pour 2021, tablant sur un "rebond significatif", aux alentours de 6%. En termes d'emploi, ce reflux s'est traduit par la disparition de 738.000 emplois sur une population active de 17,4 millions de personnes. Les premières vicitimes ont été les petits commerçants ou les artisans. Le secteur clé du tourisme - généralement le plus grand pourvoyeur de devises du pays - a aussi été le plus durement frappé, avec une chute de revenus de l'ordre de 44% et un plongeon de plus de 70% du nombre de visiteurs. Le secteur du BTP a été l'un des rares à progresser avec une hausse de 11% sur fond d'augmentation des dépenses gouvernementales dans les infrastructures, avec notamment la construction d'une autoroute dans la capitale Nairobi financée par la Chine. L'agriculture qui fut longtemps le pilier de l'économie a aussi connu une croissance de 4,8%, à la faveur de conditions météorologiques favorables.
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