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"On n'est pas au stade des négociations. Et puis, mon départ d'où, mon départ vers où ?" Ce matin, dans une interview accordée à nos confrères de RFI, le président sortant ivoirien Laurent Gbagbo s'est refusé à parler de reddition. "Les militaires sont en train de discuter ça. Après cela, je souhaite que les civils, les politiques, prennent le relais et discutent de la sortie de crise. A ce moment-là, oui, on pourra me poser des questions. Mais pour le moment ce n'est pas le cas", a t-il déclaré. "Je dis j'ai gagné les élections. Mon adversaire dit qu'il a gagné les élections. Je dis OK asseyons-nous et discutons, sortons les arguments. C'est tout ce que je demande."Laurent Gbagbo a pourtant reconnu que son armée était en partie détruite : "L'armée française a détruit tous les chars dont nous disposions. Dans tous les camps, y compris la résidence du président de la République et la présidence de la République. Elle a détruit toutes nos soutes de munitions." Gbagbo se trouverait toujours dans la résidence présidentielle de Cocody, à Abidjan, en compagnie de sa famille. Des tractations sont toujours en cours pour le convaincre de renoncer au pouvoir. Mais les négociations s'éternisent... Paris et l'ONU exigent de Gbagbo qu'il signe un document dans lequel il renonce au pouvoir et reconnaisse la victoire d'Alassane Ouattara. "Je ne reconnais pas la victoire de Ouattara. Pourquoi voulez-vous que je signe ça ?", a déclaré Laurent Gbagbo, hier soir sur LCI. "Je trouve absolument ahurissant que la vie d'un pays se joue sur un coup de poker de capitales étrangères", a-t-il ajouté. Selon une source proche du dossier, une autre pierre d'achoppement était la destination de Gbagbo : restera-t-il en Côte d'Ivoire ou sera-t-il contraint à l'exil ? Ecoutez l'interview de Laurent Gbagbo ce matin sur RFI...

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