Cette mesure, appliquée "pour une durée minimale de 48 heures", concerne également les voyageurs venant du Lesotho, du Botswana, du Zimbabwe, de Mozambique, de Namibie et d'Eswatini. "Les personnes ayant voyagé au cours des 14 derniers jours dans l'un de ces pays sont invitées à se signaler aux autorités et à réaliser dans les meilleurs délais un test de dépistage RT-PCR", ajoutent également les services du Premier ministre français. Par ailleurs, le gouvernement, qui invoque le "principe de précaution maximale", "appelle les voyageurs qui avaient prévu de se rendre dans ces pays à suspendre leur voyage". En déplacement à Brest (ouest), le ministre français de la Santé Olivier Véran a indiqué que ce nouveau variant sud-africain "n'a pas été diagnostiqué en Europe à date". "Et nous ne voulons pas être amenés à (le) diagnostiquer sur le territoire national et européen, ne serait-ce tant qu'on n'en sait pas plus sur sa dangerosité", a-t-il souligné. Il a rappelé que la France réalise "des milliers de séquençages par semaine", et l'Europe "des dizaines de milliers", pour connaître la prévalence du variant Delta et celle d'éventuels variants. Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait déclaré un peu plus tôt sur BFMTV et RMC que c'était le variant Delta qui était "aujourd'hui quasi exclusivement en circulation" sur le territoire français. Ces dernières heures, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni ont adopté des restrictions similaires face à la menace représentée par le variant B.1.1.529, dont le potentiel de propagation élevé inquiète particulièrement les scientifiques. "Au-delà de ces premières mesures conservatoires, des discussions seront conduites dans les prochaines heures avec nos partenaires européens afin de déterminer un cadre commun et cohérent à l'échelle de l'Union européenne", ont encore souligné les services du Premier ministre. A ce jour, 22 cas ont été signalés en Afrique du Sud, touchant principalement des jeunes, selon les autorités sanitaires locales. Des cas ont également été signalés au Botswana voisin et à Hong Kong, sur une personne de retour d'un voyage en Afrique du Sud. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) se réunit vendredi pour tenter d'évaluer la dangerosité de ce nouveau variant, en observant qu'il faudrait "plusieurs semaines" pour le comprendre.
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