Dans cette équipe constituée largement de technocrates, les titulaires des ministères régaliens sont reconduits. Ainsi, le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita est maintenu dans ses fonctions dans un contexte de tensions régionales, notamment avec l'Algérie. Abdelouafi Laftit conserve le portefeuille de l'Intérieur. Avec 24 ministres, ce nouveau cabinet compte sept femmes contre quatre dans le gouvernement sortant. Arrivés en tête aux législatives du 8 septembre, les trois partis de la majorité gouvernementale -- le RNI, le PAM (Parti de l'Authenticité et Modernité), de tendance libérale, et le vieux Parti de l'Istiqlal (PI, centre-droit) -- se partagent les maroquins. Le RNI conserve les ministères stratégiques de l'Agriculture et de l'Economie. Le parti d'Aziz Akhannouch, considéré comme un homme de confiance du Palais royal, a fait une razzia sur la Chambre des représentants lors des législatives, raflant 102 des 395 sièges et délogeant les islamistes au pouvoir depuis une décennie. Le gouvernement Akhannouch devra faire face aux lourdes répercussions de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19: l'économie s'est contractée de 7% en 2020, le taux de chômage a bondi à 11,9% la même année et les disparités sociales se sont creusées, d'après les rapports officiels.
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