Alex Saab, extradé du Cap-Vert en octobre, est accusé à Miami avec son partenaire Alvaro Pulido d'être à la tête d'un vaste réseau ayant permis au dirigeant socialiste Nicolas Maduro et à son régime de détourner à leur profit de l'aide alimentaire à destination du Venezuela. Nicolas Maduro avait qualifié l'extradition d'"enlèvement" et avait suspendu la participation des autorités vénézuéliennes aux pourparlers avec l'opposition. Le 7 septembre 2020, pendant le processus d'extradition, les Etats-Unis avaient "donné des garanties" au Cap-Vert qu'ils ne "poursuivraient ou ne puniraient pas Alex Saab pour plus d'un des chefs d'accusation de l'inculpation", selon l'accusation, qui est à l'origine de la requête. La décision avait été prise "pour se conformer aux lois du Cap-Vert relatives à la durée maximale d'emprisonnement", précise la demande. Alex Saab et Alvaro Pulido sont soupçonnés d'avoir transféré quelque 350 millions de dollars du Venezuela vers des comptes qu'ils contrôlaient aux Etats-Unis et dans d'autres pays. Selon l'accusation, l'abandon des sept chefs d'accusation ne concerne qu'Alex Saab, et pas son partenaire. L'homme d'affaires colombien, qui a aussi la nationalité vénézuélienne, avait été inculpé en juillet 2019 à Miami pour blanchiment d'argent et arrêté à la demande des Etats-Unis lors d'une escale d'avion au Cap-Vert, au large de l'Afrique de l'Ouest, en juin 2020. Dans une lettre à son épouse, Alex Saab avait affirmé qu'il ne collaborerait pas avec les Etats-Unis, et affronterait son procès "avec dignité".
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