Jeudi 7 avril :14 heures - Les forces de Licorne et de l'ONUCI patrouillent. Une dizaine de véhicules blindés de la Mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) et de la force française Licorne patrouillent à Abidjan dans le quartier du Plateau où se situe le palais du président sortant Laurent Gbagbo, a constaté l'AFP.13h27 - Près de 1.100 étrangers ont quitté Abidjan depuis dimanche. Près de 1.100 étrangers dont de nombreux Français, ont quitté Abidjan depuis dimanche, en raison des combats et des pillages, pour être acheminés vers Dakar (Sénégal), Lomé (Togo) ou Accra (Ghana), a indiqué jeudi le porte-parole de la force française Licorne.10h42 - La chute de Gbagbo interviendra "inéluctablement" (Juppé). Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a affirmé jeudi que la chute du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo interviendrait "inéluctablement". "Après la chute de Gbagbo qui interviendra inéluctablement, il faudra appuyer la politique de pardon, de réconciliation nationale, d'ouverture politique que devra conduire le président (Alassane) Ouattara", a déclaré Alain Juppé, lors d'une audition devant des sénateurs.3h20 - La France sauve l'ambassadeur du Japon et essuie des tirs. La force française Licorne et des éléments armés défendant la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo ont échangé des tirs mercredi soir à Abidjan au cours de l'exfiltration réussie de l'ambassadeur du Japon, a annoncé l'ambassade de France dans un communiqué. Mercredi 6 avril :17h15 - La force Licorne ne combat pas (Juppé). Le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a assuré mercredi que "ni l'Onuci ni la force Licorne ne participent" aux combats en cours à Abidjan. Des propos qui confirment les informations données plus tôt dans la journée par l'armée française. "Il n'y a pas d'action engagée de notre part", avait dit le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l'état-major.16h25 - Gbagbo négocierait encore sa reddition. Laurent Gbagbo continuait mercredi de négocier sa reddition avec des représentants étrangers, a annoncé un porte-parole des Nations Unies.15h30 : La France reconnaît l'échec des négociations. "Les négociations entre l'entourage de Laurent Gbagbo et les autorités ivoiriennes ont échoué devant l'intransigeance de Laurent Gbagbo", a déclaré Alain Juppé à l'Assemblée nationale.15h25 - Une enquête de la CPI. Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno-Ocampo, a annoncé qu'il voulait ouvrir une enquête sur des "massacres commis de façon systématique ou généralisée" en Côte d'Ivoire.15h20 - Fin des tirs à l'arme lourde. Les tirs à l'arme lourde ont cessé mercredi à la mi-journée à Abidjan, après l'assaut des forces d'Alassane Ouattara contre le palais et la résidence où se trouve le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo. Les combats avaient débuté dans la matinée dans ces deux secteurs, alors que M. Gbagbo refuse de rendre sa démission.12h50 - Gbagbo sera épargné. Les forces d'Alassane Ouattara ont reçu l'ordre de ne pas tuer Laurent Gbagbo, a déclaré mercredi un porte-parole du président ivoirien reconnu par la communauté internationale. "Cela n'a jamais été l'intention de qui que ce soit dans le camp Ouattara, et ce n'est toujours pas le cas, d'assassiner l'ancien président Gbagbo", a dit Patrick Achi. "Alassane Ouattara a donné des instructions formelles pour que Gbagbo soit pris vivant car nous voulons le traduire en justice", a-t-il ajouté.12h00 - La France "ne participe pas" à l'assaut contre Laurent Gbagbo, indique un porte-parole de la force Licorne, réfutant une accusation du camp Gbagbo.11H45 - Echec des négociations - "Le président Ouattara a estimé que les négociations engagées pour obtenir la reddition de Gbagbo traînaient en longueur et que Gbagbo ne cherchait qu'à gagner du temps. Il a donc décidé d'intervenir militairement pour essayer de régler le problème, c'est-à-dire de capturer Gbagbo en vie", indique une source gouvernementale française.11H27 - "Sortir de son trou" - "On va sortir Laurent Gbagbo de son trou et le remettre à la disposition du président de la République", indique le porte-parole de Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara.11H22 - Gbagbo "responsable" - Pour le groupe de sages des Elders (Anciens), Gbagbo "est le premier responsable de la violence, qu'il a déclenchée en (...) refusant de quitter le pouvoir". Dans un communiqué, les membres du groupe, qui réunit notamment les prix Nobel de la Paix Desmond Tutu, Jimmy Carter et Kofi Annan appellent toutefois Ouattara à tenir ses troupes.11H08 - Assaut final - Les forces de Ouattara ont lancé l'assaut contre la résidence de Laurent Gbagbo, arguant de l'échec des discussions sur sa reddition, confirme une source gouvernementale française.10h15 : Alpha Blondy demande "le départ" de Gbagbo. Pour le chanteur ivoirien, qui avait soutenu le président sortant il y a cinq ans, c'est le mot "reddition" qui pose problème. Il demande sur France Inter le départ de Laurent Gbagbo.8h50 : "Les conditions" du départ de Gbagbo sont la "seule chose" encore à négocier (Juppé). "Nous avons demandé à l'Onu de lui garantir son intégrité physique, ainsi qu'à sa famille (...) et d'organiser les conditions de son départ. C'est la seule chose qui reste à négocier désormais", a déclaré Alain Juppé.8h40 : Le départ de Gbagbo est "une question d'heures". Le Chef d'état-major des armées, l'Amiral Edouard Guillaud, a affirmé mercredi sur Europe 1 que l'exil de Laurent Gbagbo est "probable". "Les négociationss ont continué cette nuit mais malheureusement pour l'instant je ne vois pas d'issue. Je pense malgré tout que c'est une question d'heures. C'est souhaitable en tous cas", a-t-il conclu.
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