La session commencera à 11H30 GMT, précise un communiqué de la plus haute instance de l'ONU en matière de droits de l'homme. Près de 50 pays dont 17 pays membres du Conseil avaient demandé lundi cette réunion d'urgence pour examiner "les implications de la situation dans la République du Soudan pour les droits de l'Homme". "Les actions des militaires soudanais sont une trahison de la révolution, de la transition et du peuple soudanais", avait accusé dans un tweet, Simon Manley, l'ambassadeur du Royaume-Uni à Genève, qui a relayé la demande au nom de 48 pays. Le Soudan, qui faisait partie des pays qui avaient demandé à l'origine cette réunion, ne figurait plus dans celle liste mardi. Et son ambassadeur à la représentation permanente du Soudan à l'ONU à Genève, Ali Ibn Abi Talib Abdelrahman Mahmoud, nommé il y a un an seulement, a été "révoqué", selon un communiqué de la mission. Il a été remplacé par son adjoint, Osman Abu Fatima Adam Mohammed, sans explication. Les manifestations au Soudan, rassemblant parfois des dizaines de milliers de personnes qui veulent dénoncer le putsch mené par le général Abdel Fattah al-Burhane, ont déjà fait douze morts parmi les manifestants et près de 300 blessés, selon un bilan d'un syndicat de médecins pro-démocratie. La police assure de son côté n'avoir jamais tiré à balles réelles. Le général Burhane, chef de l'armée, avait annoncé lundi dernier la dissolution de l'ensemble des institutions de ce pays miné par des décennies de conflits et dirigé sans partage par Omar el-Béchir de 1989 à 2019.
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