"Les Etats-Unis sont de plus en plus préoccupés par l'ampleur croissante des opérations de combat et des violences intercommunautaires, et suivent la situation de près", a dit mercredi un porte-parole de la diplomatie américaine en annonçant cette visite. "Nous appelons tous les Ethiopiens à s'engager en faveur de la paix et à résoudre leurs différends par le dialogue", a-t-il ajouté. Les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ont affirmé ce week-end avoir pris les villes de Dessie et Kombolcha, situées à un carrefour routier stratégique à 400 kilomètres au nord d'Addis Abeba. Dans le même temps, l'Armée de libération oromo (OLA), qui s'est alliée au TPLF, a annoncé être entrée dans plusieurs localités plus au sud, le long de l'autoroute menant à la capitale. La prise d'Addis Abeba est "une question de mois, si ce n'est de semaines", a estimé mercredi ce groupe rebelle de l'ethnie oromo. Le gouvernement du président américain Joe Biden a renforcé ces derniers jours la pression sur les rebelles et sur les autorités. Il s'est dit prêt mardi à priver l'Ethiopie d'un accord commercial vital avec les Etats-Unis, en raison des violations des droits humains perpétrées dans la région dissidente du Tigré -- une menace dénoncée par Addis Abeba. Jeffrey Feltman a parallèlement demandé mardi aux rebelles tigréens de ne pas marcher sur la capitale.
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