Malgré ces statistiques qui inquiètent , en dépit de la gratuité des tests et la multiplication des campagnes de sensibilisation, très peu de femmes se font dépister . Mais Kadia Samaké, mariée et mère de deux enfants, a décidé de sauter le pas et son résultat est sans appel .
"Je suis testée positive . J’ai peur dans le ventre parce que j’ai l’habitude de regarder les séries sur cette maladie. J’avoue que celles qui sont malade passent parfois de mauvais quart d’heure avec le regard de la société et avec certains maris qui ne sont pas du tout au côté de leur femme."
Comme elle , beaucoup de femmes ou des patientes pas toujours bien informées , pensent qu'il n'y a pas d'issue après la mastectomie, c'est-à-dire l'ablation du sein pour retirer une tumeur . Une peur qui décourage certaines femmes à se faire dépister.
Dr Abdramane Alou Koné , chef de service d’oncologie du CHU Point G rassure :
"Il n’y a même qui dise que non, la survie n’est pas possible .Alors que c’est bien possible nous avons des témoins du cancer du sein. Des dames qui ont fait 30 ans après leur cancer de sein, qui sont encore là, qui ont même formé des associations et qui ont été traitées du cancer de sein amputé de leur sein, sont là parmi nous."
Toujours selon lui le faible engouement des femmes à se faire dépister du cancer du sein s'explique aussi par le fait que le regard de la société reste un problème et certains époux abandonnent voire expulsent leurs femmes atteintes de cancer du sein.
cancer du sein - Mali
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