"Nous appelons à la restauration immédiate et totale du gouvernement de transition dirigé par des civils", ont affirmé ces quatre pays dans une déclaration conjointe, assurant "partager la grande préoccupation de la communauté internationale". "Nous appelons toutes les parties à faire preuve de coopération et d'unité pour parvenir à cet objectif crucial", ont-ils ajouté. "A cette fin, nous encourageons la libération de tous ceux qui ont été arrêtés en lien avec les événements récents ainsi que la levée de l'état d'urgence", ont-il encore écrit, estimant que la violence n'avait "pas sa place dans le nouveau Soudan". La semaine dernière, un haut responsable américain avait dit que Washington était en contact avec les Emirats, l'Arabie mais aussi l'Egypte pour qu'ils fassent davantage pression sur les généraux soudanais. Le Caire, accusé par certains observateurs de jouer un rôle en soutien des militaires putschistes, n'a toutefois pas signé la déclaration commune de mercredi. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s'est entretenu ces derniers jours en Europe avec ses homologues saoudien et émirati.
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