Cette longue visite, du mardi 9 au samedi 13 novembre, vise à "démontrer vraiment la force de notre alliance", a déclaré à des journalistes l'une de ces responsables en détaillant le programme d'un voyage annoncé fin octobre. Elle s'inscrit dans un intense ballet diplomatique qui a vu le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken et le conseiller de la Maison Blanche pour la sécurité nationale Jake Sullivan se succéder en octobre en France pour tourner la page de la crise des sous-marins australiens. Le président des Etats-Unis Joe Biden a finalement rencontré vendredi à Rome son homologue français Emmanuel Macron pour clore cette brouille, provoquée par l'annonce en septembre d'une alliance anglo-saxonne dans la région indo-pacifique qui exclut Paris et lui a fait perdre un faramineux contrat de sous-marins avec l'Australie. Kamala Harris sera reçue mercredi 10 novembre par le président français au palais de l'Elysée, pour discuter notamment de la "sécurité européenne, de l'Indo-Pacifique, de la santé au niveau mondial", selon une autre responsable américaine. Symbole, aux yeux de la Maison Blanche, des "valeurs communes" des deux pays alliés, la vice-présidente se rendra ce jour-là avec son époux Doug Emhoff au cimetière militaire américain de Suresnes, en banlieue parisienne. Le lendemain, 11 novembre, qui est aussi une fête fédérale en hommage aux anciens combattants aux Etats-Unis, elle participera aux cérémonies de commémoration de l'armistice de 1918 mettant fin à la Première Guerre mondiale. Au cours de son déplacement, la dirigeante démocrate doit visiter mardi 9 novembre l'Institut Pasteur pour "rencontrer des scientifiques américains et français" travaillant sur le Covid-19 -- un clin d'oeil à sa mère "qui était elle-même scientifique et réalisa des recherches sur le cancer du sein avec des chercheurs de l'Institut dans les années 1980", a expliqué la responsable américaine. Elle participera le 11 novembre au Forum de Paris sur la paix, organisé par Emmanuel Macron. Le 12 novembre, elle représentera les Etats-Unis à la conférence internationale sur la Libye, "pour apporter notre soutien aux Libyens au moment où ils vont vers des élections nationale et mettent l'accent sur l'importance du retrait des forces étrangères et des combattants mercenaires", a dit un troisième haut responsable américain.
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