Les manifestants, issus de la diaspora éthiopienne et ayant pour beaucoup des membres de leur famille au Tigré, ont marché derrière une grande banderole dénonçant "365 jours de génocide au Tigré". Emergeant du cortège, les pancartes brandies affichaient des appels comme "Stop au bombardement du Tigré", "Rétablissez l'accès au Tigré", "Recourir à la famine comme arme viole les lois internationales", ou encore: "Notre ethnicité n'est pas un crime". "Nous sommes venus de toute l'Amérique du Nord", a déclaré à l'AFP Zuher Ibrahim, une habitante de New York faisant partie du comité organisateur de cette marche. "Les Tigréens font l'objet d'arrestations massives dans la capitale de l'Ethiopie, Addis Abeba, la famine continue de menacer la population du Tigré, et l'ouest du Tigré est soumis à un blocus absolu. Nous ignorons totalement ce qu'il s'y passe entre les soldats érythréens et éthiopiens", a-t-elle affirmé, en insistant sur les agressions sexuelles favorisées par la situation. Un an jour pour jour après le début du conflit dévastateur entre les rebelles du Tigré et les forces envoyées par le Premier ministre Abiy Ahmed, l'escalade des violences se poursuit en Ethiopie. Les rebelles ont récemment revendiqué la prise de villes stratégiques et les combats font désormais rage à quelques centaines de kilomètres d'Addis Abeba.
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