"Toutes les victimes de l'Université d'Abuja ont été secourues et ont retrouvé leurs familles", a déclaré dans un communiqué Josephine Adeh, porte-parole de la police d'Abuja. Mardi, des hommes armés s'étaient introduits dans l'Université d'Abuja (Uniabuja) et avaient enlevé des membres du personnel, suscitant des craintes quant à la sécurité autour de l'aéroport international Nnamdi Azikiwe, situé à quelque 20 km de là. Après l'incident, Mme Adeh avait confirmé que des "criminels" avaient enlevé six personnes. Sur sa page Facebook, l'université avait quant à elle expliqué que quatre membres du personnel ainsi que leurs enfants avaient été enlevés. La police a indiqué vendredi que les otages avaient été secourus aux "premières heures de la journée" lors d'une opération conjointe de plusieurs agences de sécurité. Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec quelque 210 millions d'habitants, est aux prises avec une criminalité généralisée. Depuis plusieurs mois, des gangs de malfaiteurs armés - désignés localement sous le vocable de "bandits" - mettent le nord-ouest et le centre du Nigeria à feu et à sang, pillant et incendiant des villages et multipliant les enlèvements pour obtenir des rançons, notamment dans les établissements scolaires. Plus de 1.400 élèves et étudiants ont ainsi été enlevés depuis le début de l'année, selon l'Unicef. La plupart des élèves kidnappés sont relâchés par leurs ravisseurs après négociations. La violence est un défi majeur auquel est confronté le gouvernement du président Muhammadu Buhari, qui lutte également contre une insurrection jihadiste vieille de 12 ans dans le nord-est et une agitation séparatiste dans le sud-est.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.