Un projet de loi spécifique est attendu à l'Assemblée nationale le 18 novembre, mais des mesures budgétaires étaient nécessaires dès à présent pour "pouvoir mettre en oeuvre cette loi dès qu'elle sera votée", selon Geneviève Darrieussecq, ministre française déléguée à la mémoire et aux anciens combattants. Deux amendements ont ainsi été votés en première lecture, le premier dans la soirée du 26 octobre et le second ce vendredi. Soixante ans après la fin de la guerre d'Algérie, M. Macron avait, le 20 septembre, demandé "pardon" aux harkis au nom de la France et annoncé un projet de loi de "reconnaissance et de réparation" envers ces Algériens ayant combattu aux côtés de l'armée française. L'un des amendements du gouvernement évalue le coût maximal de ce droit à réparation à 302 millions d'euros durant plusieurs années. Les "50 millions" permettent de financer "le début de la mise en oeuvre du projet de loi destiné aux harkis et à leurs familles", selon Mme Darrieussecq. Sur cette somme, 2,17 millions doivent servir à une revalorisation des allocations de reconnaissance et viagères. Emmanuel Macron n'avait en septembre pas donné d'évaluation du montant global de ce soutien, qui doit s'ajouter aux 40 millions d'euros débloqués en 2018 sur quatre ans dans le cadre du "plan harkis".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.