Le vice-Premier ministre kényan Uhuru Kenyatta, soupçonné de crimes contre l'humanité lors des violences post-électorales de 2007-2008 au Kenya, est arrivé libre vendredi à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye pour une audience de comparution initiale, a constaté un journaliste de l'AFP.
M. Kenyatta, également ministre des Finances et candidat potentiel à l'élection présidentielle de 2012, est arrivé en voiture au siège de la Cour, où l'attendait son avocat.Il ne s'est pas adressé aux journalistes présents.
Mohammed Hussein Ali, chef de la police à l'époque des faits, et Francis Muthaura, bras droit du président Mwai Kibaki, tous deux également convoqués vendredi, étaient arrivés à la CPI peu avant Uhuru Kenyatta.
Les trois hommes devaient participer vendredi à une audience de comparution initiale destinée notamment à véfifier leur identité et à s'assurer qu'ils ont été informés des crimes qui leur sont imputés.
Le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo avait présenté en décembre 2010 deux dossiers distincts, contre deux groupes de trois personnes, correspondant aux deux camps se partageant le pouvoir au Kenya, le Mouvement démocratique orange (ODM) du Premier ministre Raila Odinga et le Parti de l'unité nationale (PNU) du président Mwai Kibaki.
William Ruto, ancien ministre de l'Enseignement supérieur, Henry Kosgey, ancien ministre de l'Industrialisation, et Joshua Arap Sang, présentateur de radio, proches de M. Odinga, avaient déjà participé jeudi à une audience de comparution initiale.
Les six hommes font l'objet de citations à comparaître délivrées le 8 mars par les juges de la CPI.
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