"Les cérémonies de mariage civil, religieux, de mariage coutumier et de dot sont suspendues pour une durée de 45 jours", a déclaré le ministre de la communication Thierry Moungalla, à la télévision publique. M. Moungalla lisait un communiqué de l'équipe de la coordination nationale de lutte contre le Covid-19 au Congo-Brazzaville, selon lequel le pays est confronté à une troisième vague des cas. "Cette situation, fortement préoccupante et grave, s'explique en grande partie par le relâchement généralisé des populations quant au respect des mesures barrières", a ajouté le ministre Moungalla. "Ce relâchement est observé notamment au cours des veillées mortuaires, enterrements, mariages et autres festivités, dans les transports en commun et c'est avec une quasi absence des contrôles sur le terrain", a-t-il détaillé. "Cette mesure est disproportionnée et inadaptée. Il faut fermer les marchés, les églises et interdire les enterrements pour lui donner un sens", a déclaré à l'AFP Trésor Nzila, un des resposables du Centre d'actions pour le développement (CAD), une organisation congolaise de défense des droits de l'homme. Il s'agit là d'"une atteinte supplémentaire aux droits de l'homme", a-t-il estimé. Depuis le 14 mars 2020, le Congo a enregistré 15.445 cas de Covid-19, avec 222 décès, selon le dernier bilan officiel daté de dimanche.
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