En Algérie, le président italien appelle à "tenir compte des droits" des Sahraouis

Infos. Le président italien Sergio Mattarella, en visite samedi à Alger, a appelé à "tenir compte des droits du peuple sahraoui" pour parvenir à "une solution équitable et durable" au conflit au Sahara occidental, dans un entretien à un journal algérien.

En Algérie, le président italien appelle à "tenir compte des droits" des Sahraouis

Accompagné d'une importante délégation, M. Mattarella a dit, dans une interview au journal El Moudjahid, avoir appris "avec satisfaction la nomination du diplomate italo-suédois Staffan de Mistura comme envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU". Le président italien a dit "espérer que son engagement pourra contribuer (...) à une reprise de négociations directes entre les parties". Il a souligné que l'objectif est d'arriver à "une solution équitable et durable de la question, qui tienne dûment compte des droits du peuple sahraoui". "Dans ce contexte, nous soutenons le rôle de l'Algérie et son attachement au cadre onusien sur le Sahara occidental", a ajouté M. Mattarella. Rome suit, selon lui, "de très près la question du Sahara occidental". La tension dans ce secteur est encore montée d'un cran ces derniers jours après que l'Algérie a fait état d'un bombardement ayant causé la mort de trois camionneurs algériens en territoire sahraoui, le 1er novembre, qu'Alger a attribué au Maroc. Cet "assassinat ne restera pas impuni", a averti la présidence algérienne, en rendant hommage aux victimes "de cet acte de terrorisme d'Etat." Les autorités marocaines n'ont fait aucun commentaire officiel mais une source informée a affirmé à l'AFP que la zone où le bombardement aurait eu lieu est "empruntée exclusivement par des véhicules militaires des milices armées" du Front Polisario. Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, a été annexé par le Maroc après le départ des Espagnols en 1975. Le Front Polisario, soutenu par l'Algérie, réclame l'indépendance de ce territoire alors que Rabat, qui en contrôle de facto 80%, propose une "large autonomie" sous sa souveraineté. La visite de deux jours de M. Mattarella est destinée à renforcer la coopération bilatérale, notamment sur le plan économique alors que l'Italie est le premier client de l'Algérie et le deuxième fournisseur européen de ce pays. Plus du tiers du gaz algérien est envoyé en Italie, à travers le gazoduc Transmed, opéré par le groupe public algérien Sonatrach et la firme italienne Eni. Passant sur le territoire tunisien, il a une capacité allant jusqu'à 32 millions de mètres cubes par an, soit quatre fois plus que le gazoduc Medgaz qui alimente l'Espagne. ad/fka/vl [object Object]

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