La banque Al-Maghrib prévoit en outre une croissance du PIB de 3% en 2022, selon ses dernières prévisions publiées mercredi. De son côté, le Centre marocain de conjoncture (CMC), un observatoire privé, prédit un taux de croissance de 7,1% pour 2021 et environ 4,1% pour 2022, dans un bulletin annuel paru mercredi. Dans un récent discours devant le Parlement, le roi Mohammed VI avait annoncé un taux de croissance supérieur à 5,5% cette année. "La reprise devrait se poursuivre, soutenue par les progrès notables de la campagne de vaccination", note Bank Al-Maghrib dans un communiqué. Plus de 20,5 millions de Marocains ont reçu deux doses de vaccin anti-Covid (sur une population de 36 millions), selon le dernier bilan du ministère de la Santé. Le rebond devrait également s'appuyer sur "la très bonne campagne agricole, le stimulus budgétaire ainsi que l'orientation accommodante de la politique monétaire", ajoute la Banque centrale. L'agriculture est le premier secteur de l'économie marocaine. L'inflation devrait s'établir à 1,2% en 2021 et à 1,6% en 2022 (contre 0,7% en 2020). Ces projections sont publiées alors que la Chambre des représentants a adopté mercredi soir à une très large majorité le programme présenté par le nouveau chef du gouvernement, l'homme d'affaires Aziz Akhannouch, à la suite des élections législatives du mois dernier. Ce programme vise à relancer une économie fragilisée par la crise sanitaire. Il s'appuie sur le "Nouveau modèle de développement (NMD)", un pacte national à l'initiative du monarque qui trace les priorités socio-économiques du royaume chérifien à l'horizon 2035. La priorité de M. Akhannouch est de réduire les profondes disparités sociales et territoriales qui affectent le pays. Ainsi, le taux de chômage reste élevé, approchant les 13%, selon la Banque centrale.
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