Le suspect, âgé de 24 ans, a été impliqué dans un attentat à la bombe contre un bus près de la capitale Kampala en octobre qui a fait plusieurs blessés, a indiqué la police. Les autorités ougandaises ont attribué cette attaque au groupe rebelle des ADF (Forces démocratiques alliées). La police avait indiqué auparavant que l'assaillant figurait "sur la liste des membres recherchés" des ADF. Ce groupe a été placé en mars dernier par les Etats-Unis parmi les "groupes terroristes" affiliés à l'Etat islamique (EI), qui le désigne comme sa "Province d'Afrique centrale". Cette arrestation a eu lieu au lendemain du déploiement de forces ougandaises et du lancement de frappes aériennes et d'artillerie en République démocratique du Congo (RDC) contre les ADF, après le feu vert donné par Kinshasa pour poursuivre ses membres sur son sol. Les ADF sont à l'origine une coalition de groupes armés ougandais, dont le plus important était composé de musulmans opposés au régime de Yoweri Museveni. Installés depuis 1995 dans l'est congolais, ils sont accusés de la mort de milliers de civils dans cette partie de la RDC. Le porte-parole de la police ougandaise, Fred Enanga, a déclaré mercredi que le suspect, Isma Kiyemba, avait été arrêté grâce au travail conjoint d'un groupe de renseignement et de lutte contre le terrorisme alors qu'il préparait une nouvelle attaque. Son arrestation a conduit à une "perquisition dans ses locaux où du matériel de fabrication de bombes a été récupéré", a déclaré M. Enanga dans un communiqué. "Il était également en train d'assembler un autre engin explosif improvisé", a déclaré M. Enanga, ajoutant que la police avait trouvé des documents, dont un testament écrit. L'Ouganda a été frappé par une série d'attentats à la bombe ces dernières semaines. Le 16 novembre, 4 personnes ont été tuées et 33 blessées dans un double attentat à Kampala. La police a attribué ces deux attaques à un "groupe local lié aux ADF". La police ougandaise a également annoncé la semaine dernière l'arrestation de quatre Somaliens soupçonnés d'avoir apporté un engin explosif présumé dans un hôtel qui devait accueillir le président Yoweri Museveni, une semaine après le double attentat perpétré à Kampala.
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