La présence du virus, transmis par des chauves-souris, a été découverte dans des échantillons prélevés sur un homme décédé début août en Guinée forestière, dans le sud du pays. "Plus de 170 cas contacts à haut risque ont été suivis pendant 21 jours", a souligné l'OMS dans un communiqué. "Marburg, qui appartient à la même famille qu'Ebola, est transmis aux humains par les roussettes (des chauves-souris) et se propage parmi les humains par contact direct avec les fluides corporels des personnes, des surfaces et des matériaux infectés", selon le texte. Bien qu'il n'existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus, la réhydratation par voie orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les taux de survie. "En Afrique, de précédentes épidémies et des cas sporadiques ont été signalés en Angola, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Afrique du Sud et en Ouganda", rappelle l'OMS. La première épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, la plus meurtrière depuis l'identification du virus en 1976, s'était également déclarée en décembre 2013 en Guinée forestière, ne s'achevant qu'en 2016 après s'être propagée à une dizaine de pays et causant plus de 11.300 morts, un bilan sous-évalué de l'aveu même de l'OMS. C'est aussi là que s'est produite en 2021 une résurgence de cette maladie, officiellement terminée en juin, et qui a fait 12 morts.
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