"Le degré d'augmentation est le plus préoccupant", a affirmé le Dr Michelle Groome de l'Institut national des maladies transmissibles (NICD). En deux semaines, le pays a connu une "augmentation exponentielle", passant d'un peu plus de 300 nouveaux cas quotidiens en moyenne sur une période de sept jours, à un millier la semaine suivante, à plus de 3.500 cette semaine, a-t-elle souligné. Mercredi soir, le NICD a annoncé 8.561 nouveaux cas recensés dans la journée, contre 4.373 la veille et 2.273 lundi sur l'ensemble du pays. Le pays en est "au tout début de sa quatrième vague", mais le taux de positivité des tests réalisés a grimpé à 27% mercredi dans la province de Gauteng, la plus peuplée et la plus touchée, surtout autour de Pretoria. La multiplication des cas positifs est "largement due au nouveau variant" Omicron, désormais "dominant" puisqu'il représente la grande majorité des nouveaux cas en Afrique du Sud, a souligné la scientifique lors de cette présentation organisée par le ministère de la Santé. Les jeunes, les 10-19 ans mais aussi les 20-29 ans, qui fêtent la fin de leur année scolaire en ce printemps austral, semblent un moteur de cette propagation. Ils testent beaucoup plus positif que les autre catégories, même si ces derniers jours les infections "se déplacent vers les plus âgés". L'Afrique du Sud est le pays le plus touché du continent par la pandémie avec près de 3 millions de cas officiels, "un nombre sous-estimé, si l'on prend en compte les asymptomatiques et ceux qui pour toutes sortes de raisons de vont pas se faire tester", a souligné le Dr Groome.
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