"Le bilan provisoire des affrontements, depuis lundi jusqu'à mercredi, entre les membres les groupements Lingotebe et Kungu est de 13 personnes tuées à l'arme blanche, plusieurs blessés et une cinquantaine de maisons brûlées", a déclaré à la presse Jean-Pierre Elongo, administrateur du territoire de Kungu dans la province du Sud-Ubangi (nord-ouest). "A la base de ces violences, il y a des disputes sur les limites de ces deux groupements qui remontent à 1982. Les habitants de ces deux groupements se disputent les espaces de ramassage de chenilles. Mais, une solution définitive n'a jamais été trouvée", a-t-il ajouté. Le territoire de Kungu est situé à une centaine de km de Gemena, le chef-lieu de la province du Sud-Ubangi. En 2010, le Sud-Ubangi avait été secoué par un conflit meurtrier entre les communautés Muzaya et Enyele qui se disputaient le contrôle des étangs poissonneux dont regorge cette région forestière de la RDC. Rapidement, ce qui ressemblait à un conflit de voisinage si fréquent au Congo, s'est étendu et a dégénéré en véritable insurrection contre les institutions provinciales et nationales. Le chef de ce mouvement insurrectionnel, Udjani Mangbama, avait été tué en mai 2014 lors d'une opération de police à Brazzaville où il s'était réfugié. Il avait opposé une farouche résistance aux forces de sécurité venues l'interpeller tuant trois policiers brazzavillois.
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