"Je comprends cette réaction de gens qui disent +nous ne voulons aucune solution avec les militaires+" mais "pour moi, c'est une victoire importante de voir que le Premier ministre a été libéré et rétabli dans son poste", a déclaré le chef de l'ONU lors d'un point-presse. "Je dois faire un appel au bon sens. Nous avons une situation qui n'est pas parfaite mais qui peut permettre une transition effective vers la démocratie", a-t-il poursuivi. "Mettre en cause cette solution" actée par les militaires au pouvoir et le Premier ministre, "même si je comprends l'indignation des gens, serait très dangereux pour le Soudan", a-t-il estimé. "Mon appel aux différentes forces et au peuple soudanais c'est d'appuyer le Premier ministre (Abdallah) Hamdok dans les prochains pas pour une transition pacifique vers une véritable démocratie au Soudan", a insisté Antonio Guterres. La veille, les forces de sécurité soudanaises ont tiré à Khartoum des grenades lacrymogènes sur des milliers de manifestants réclamant à nouveau un transfert aux seuls civils du pouvoir dominé actuellement par les militaires. Depuis le putsch du 25 octobre, la répression des manifestations anti-coup d'Etat a fait 43 morts et des centaines de blessés selon un syndicat de médecins prodémocratie.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous