Mme Rmili a été remplacée par Khalid Aït Taleb, qui était déjà ministre de la Santé et de la Protection sociale dans le précédent gouvernement, selon un communiqué du cabinet royal diffusé jeudi par l'agence de presse MAP. Cette nomination survient après que la ministre "s'est rendu compte de la charge de travail" qu'impliquait le suivi des affaires de la capitale économique et "a sollicité de se consacrer pleinement à ses fonctions de présidente du Conseil de la ville de Casablanca", précise le communiqué. Nabila Rmili, 47 ans, est l'une des trois femmes récemment élues à la tête de trois grandes métropoles, un fait sans précédent au Maroc. C'est la première fois qu'une femme est en charge de Casablanca et de ses 3,5 millions d'habitants. A Rabat, Asmaa Rhlalou, 52 ans, est devenue la première maire de la capitale du royaume, et Fatima-Zahra Mansouri, 45 ans, dirige à nouveau la mairie de Marrakech, haut lieu touristique du pays. La double casquette de Mme Rmili avait fait grincer des dents sur les réseaux sociaux, même si rien n'interdit de cumuler un fauteuil de ministre avec celui de premier édile. De fait, Mme Mansouri est ministre de l'Aménagement du territoire national, de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Politique de la ville dans le nouveau gouvernement de l'homme d'affaires Aziz Akhannouch, lui-même maire d'Agadir, autre pôle touristique.
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