L'athlète amputé sous les deux genoux, alors au sommet de sa gloire, avait tué la mannequin Reeva Steenkamp au petit matin de la Saint-Valentin en 2013 en tirant quatre fois à travers la porte des toilettes. Il a été condamné à 13 ans de prison pour ce meurtre qu'il a toujours nié, affirmant avoir été persuadé qu'un voleur s'était introduit dans sa maison ultra-sécurisée de Pretoria. Depuis juillet, le jeune homme aujourd'hui âgé de 34 ans a purgé la moitié de sa peine, soit le minimum requis pour envisager une libération conditionnelle, a confirmé à l'AFP Tania Koen, avocate de la famille Steenkamp. Ce qui "ne signifie pas qu'il a automatiquement le droit d'être libéré", a-t-elle souligné. Les services pénitentiaires ont prévu des entretiens préliminaires avec les parents de Reeva Steenkamp, comme le veut la procédure, qui ont été repoussés à une date qui reste à caler. Avant toute libération conditionnelle, ils sont tenus de dialoguer avec la victime ou sa famille, mais aussi avec le détenu. "Ce dialogue doit avoir lieu avant que son dossier puisse être présenté à la commission de libération conditionnelle", a affirmé à l'AFP le porte-parole des prisons, Singabakho Nxumalo. "C'est un processus assez sensible, remuant", a-t-il souligné. Selon Me Koen, la commission devait se réunir fin octobre mais "parce que certaines exigences n'ont pas été remplies, elle a suspendu le processus". Elle attend aussi des "rapports nécessaires" du psychologue et des travailleurs sociaux en contact avec le détenu.
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