Ethiopie: l'UE renforce la sécurité de son personnel sur place

Infos. L'Union européenne a renforcé la sécurité de son personnel encore sur place en Ethiopie après l'évacuation des collaborateurs expatriés non essentiels, en raison du conflit opposant les forces gouvernementales aux rebelles, a annoncé jeudi une porte-parole lors d'un point de presse.

Ethiopie: l'UE renforce la sécurité de son personnel sur place

"Nous avons renforcé les mesures de sécurité pour les collaborateurs locaux et le personnel de l'UE encore sur place", a déclaré la porte-parole Nabila Massrali, rappelant qu'en "coordination et conformément aux instructions données par nos Etats membres, nous avons demandé à notre personnel non essentiel et leurs familles de quitter le pays". Le personnel non essentiel des délégations de l'UE a déjà quitté l'Ethiopie et seuls sont restés l'ambassadeur de l'UE, le Belge Roland Kobia, ancien envoyé spécial en Afghanistan, et un de ses collaborateurs, a-t-on indiqué de source européenne. La délégation dirigée par l'ambassadeur comprenait son adjoint, 8 chefs d'unités et leurs collaborateurs, soit près de 70 expatriés. L'UE a par ailleurs invité jeudi les ressortissants européens a "suivre les consignes de voyage données par les Etats membres" pour l'Ethiopie et travaille en coordination avec les capitales européennes. Aucune indication sur les plans d'évacuation n'a été fournie "pour des raisons de sécurité", a précisé la porte-parole. Selon l'ONU, des "scènes d'évacuations chaotiques comme à l'aéroport de Kaboul sont possibles en Ethiopie". Les Nations unies avaient annoncé fin novembre leur décision d'évacuer les familles des employés internationaux et la France a appelé ses ressortissants à quitter le pays alors que des combats se rapprochaient de la capitale après plus d'une année de guerre entre forces gouvernementales et rebelles dans le nord du pays. Le Royaume-Uni et le Canada ont lancé des appels similaires. L'armée fédérale éthiopienne est engagée dans un féroce combat pour tenter de contenir la progression des rebelles tigréens vers la capitale Addis Abeba et le Premier ministre Abiy Amhmed s'est rendu dans la zone pour tenter de galvaniser ses troupes. L'ONU a dit jeudi redouter une bataille pour le contrôle de la capitale ou des troubles autour d'Addis Abeba, entraînant une augmentation des violences communautaires dans tout le pays.

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