"C'est un incendie qui a décimé une école ce lundi à Maradi avec plusieurs enfants morts calcinés (...) mais nous n'avons pas de bilan définitif", a déclaré à l'AFP Issoufou Arzika, secrétaire général du Syndicat des enseignants du Niger (SNEN). Aucun bilan officiel de cet incendie n'était disponible lundi en fin d'après-midi, mais des habitants de Maradi et des médias locaux évoquent un bilan "très lourd", parlant d'au moins une vingtaine d'enfants morts et autant de blessés. En avril, vingt écoliers étaient morts calcinés dans l'incendie de plusieurs classes en paille et bois, appelées paillotes, dans un quartier populaire de Niamey. Au Niger, un des pays les plus pauvres au monde, pour remédier à l'insuffisance des classes, les autorités construisent des milliers de hangars en paille et en bois où les enfants prennent leurs cours, parfois à assis même le sol. Les incendies de ces classes en matériaux précaires et très inflammables sont fréquents mais font rarement de victimes. Le président nigérien Mohamed Bazoum a récemment promis de les remplacer par des classes en dur. Après l'incendie de Niamey, "nous avions attiré l'attention des autorités sur le danger que représentent ces classes" en paille, a rappelé Issoufou Arzika. "Il vaut mieux tenir les cours sous des arbres que dans des paillotes qui sont devenues des tombes inflammables pour les élèves", selon lui.
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