La commémoration se tiendra à partir de 15H30 (13H30 GMT) dans un parc pied du Pont de Bezons, à Colombes. Le président déposera une gerbe sur les quais de la Seine, respectera une minute de silence et s'entretiendra avec les familles des victimes, mais il ne devrait pas prononcer de discours. A l'issue de la cérémonie, un texte sera diffusé "sous forme de communiqué qui indiquera de manière précise ce qui sera le sens et la portée de cette reconnaissance", a assuré l'Elysée, le palais de la présidence française. Dans cette déclaration, le chef de l'Etat devrait faire "un pas de plus par rapport à ce qu'avait dit François Hollande en 2012" qui avait alors regretté une "sanglante répression". "Il franchira un cap dans la reconnaissance de ce qui s'est passé et va acter de la vérité des faits", assure la même source. "C'est la première fois qu'un président de la République participera à une cérémonie en mémoire des victimes des évènements d'octobre 1961 à Paris", a souligné l'Elysée. C'est aussi "une étape historique dans la reconnaissance des faits qui se sont déroulés à cette date". "Dans le cadre de la démarche d'apaisement des mémoires de la colonisation et de la guerre d'Algérie entreprise par le Président de la République depuis le début du quinquennat, cette commémoration aura lieu en présence de membres des familles frappées par cette tragédie, de celles et ceux qui se sont battus pour la reconnaissance de la vérité et de représentants de toutes les mémoires de la guerre d'Algérie", a ajouté l'Elysée. Le 17 octobre 1961, alors que la guerre d'Algérie durait depuis sept ans, 30.000 Algériens venus manifester pacifiquement à Paris avaient subi une violente répression. Bilan officiel: trois morts et une soixantaine de blessés, très loin de la réalité selon les historiens.
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