Au lendemain de son coup de force, le général Burhane avait accusé les médias en ligne de promouvoir la "sédition". Il avait ensuite promis un retour "progressif" d'internet. "Le tribunal de district de Khartoum a ordonné le retour immédiat des services internet", a déclaré à l'AFP Abdel Azim Hassan, membre d'un groupe d'avocats qui a porté l'affaire devant la justice avec la Société soudanaise de protection des consommateurs. Le Soudan est quasiment coupé du monde depuis le 25 octobre lorsque le général Burhane a dissous toutes les institutions, décrété l'Etat d'urgence et arrêté la plupart des dirigeants civils du pays. Depuis, l'accès à internet est demeuré largement bloqué et les communications téléphoniques ont également subi des interruptions, notamment lors de manifestations monstres le 30 octobre dénonçant le coup d'Etat. L'opposition avait toutefois su contourner ces blocages en appelant à la "désobéissance civile" par SMS ou encore via des tracts. La communauté internationale, qui a quasi-unanimement condamné le putsch, a exhorté le nouveau pouvoir militaire au rétablissement des télécommunications.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.