Ce texte intervient au lendemain d'une réunion d'urgence à huis clos du Conseil convoquée à la demande du Royaume-Uni, rédacteur de la déclaration dont la finalisation a été retardée de 24 heures par la Chine, selon des diplomates. Lors de cette session, "les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur profonde préoccupation face au désaccord persistant au sein du gouvernement somalien et à l'impact négatif sur le calendrier et le processus électoral", indique le texte. Ils exhortent "toutes les parties prenantes à faire preuve de retenue et ont souligné l'importance de maintenir la paix, la sécurité et la stabilité en Somalie". Ils demandent aussi à "toutes les parties de résoudre leurs différends par le dialogue" et "à donner la priorité à la conduite pacifique d'élections transparentes, crédibles et inclusives". Le calendrier électoral agréé prévoit une élection du président le 10 octobre au terme d'un processus qui a déjà pris du retard. Le Conseil de sécurité appelle aussi dans leur déclaration "le gouvernement fédéral et les Etats membres fédéraux à veiller à ce que toute divergence politique ne détourne pas d'une action unie" contre les groupes jihadistes sévissant en Somalie. Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed, plus connu sous le surnom de Farmajo, et le Premier ministre, Mohamed Hussein Roble, se défient de plus en plus durement, faisant craindre pour le fragile processus électoral en cours. Jeudi, Farmajo a annoncé qu'il retirait au Premier ministre ses "pouvoirs exécutifs", une décision que ce dernier a rejetée, l'estimant inconstitutionnelle.
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