"Sans lui, rien ne se passe, tout part de lui", a estimé l'avocat général Pierre Cortes à l'issue d'un long réquisitoire où il a exposé "l'avalanche de preuves accablantes" contre l'ex-consul. Il a cité notamment ses "aveux précis, circonstanciés, réitérés", les accusations de l'un des co-accusés, son ex-coach sportif Pascal Dauriac, et le mobile, soulignant qu'il a financé "l'assassinat de sa belle-mère avec l'argent de sa belle-mère". Des éléments à charge qui justifient, selon lui, de le condamner comme en première instance à la prison à vie, avec une mesure de sûreté de 22 ans. Pierre Cortes, qui officiait déjà au premier procès en 2018, a requis les mêmes sanctions, estimant avoir "une boussole" puisque les peines prononcées à l'époque étaient quasi conformes à ses réquisitions. Il a donc également requis la perpétuité contre le tueur et le guetteur présumés, 30 ans contre Pascal Dauriac et huit ans d'emprisonnement contre un Marseillais acquitté en première instance, soupçonné d'avoir joué l'entremetteur entre le guetteur et le tireur. Le 6 mai 2014, Hélène Pastor, 77 ans, et son chauffeur égyptien Mohamed Darwich, 63 ans, avaient été mortellement blessés par balles devant l'hôpital de Nice (Sud-Est) où elle était venue rendre visite à son fils, Gildo, victime d'un AVC. Ce crime avait secoué la principauté de Monaco dont Hélène Pastor était une des plus grosses fortunes, héritière d'un empire immobilier estimé à 12 milliards d'euros.
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