"Nous travaillons bien entendu activement avec le gouvernement éthiopien pour obtenir leur libération immédiate", a-t-il dit aux journalistes au siège des Nations unies à New York. "Il n'y a eu, à ma connaissance, aucune explication de fournie sur les raisons de l'arrestation de ces employés locaux", a-t-il ajouté. Des sources onusiennes et humanitaires avaient auparavant dit à l'AFP qu'une dizaines d'Ethiopiens travaillant pour l'ONU avaient été arrêtés à Addis Abeba lors d'opérations visant les Tigréens dans le cadre de l'état d'urgence en vigueur dans le pays en guerre. La semaine dernière, le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed a décrété un état d'urgence de six mois face au risque croissant de voir les combattants du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et de l'Armée de libération oromo (OLA) marcher sur la capitale. Des groupes de défense des droits humains, dont Amnesty International, ont dénoncé ces mesures d'urgence et accusé le gouvernement de multiplier les arrestations arbitraires sur la base de l'appartenance à l'ethnie tigréenne. Des milliers de personnes seraient ainsi détenues depuis la semaine dernière.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.