Aux cris de "Le journalisme n'est pas un crime", environ 200 personnes, journalistes et militants des droits humains, ont défilé de l'hôtel de Poste de Bukavu jusqu'au gouvernorat, avec un passage à l'Assemblée provinciale, où un mémorandum a été déposé. "Nous vous saisissons, en cette journée des défenseurs des droits humains (...), pour vous exprimer notre indignation à la suite de l'agression des journalistes par certains éléments de la police nationale congolaise", expose le texte, rappelant que ces journalistes étaient venus couvrir à l'Assemblée provinciale une session plénière susceptible de débattre d'une motion de censure contre le gouvernement du Sud-Kivu. Censés assurer la sécurité de l'événement, les policiers "se sont plutôt évertués à entraver l'accès à toute personne, y compris les députés et les journalistes", accuse le mémorandum. Neuf reporters avaient été blessés, dont deux par balles, la plupart des autres par des coups de bâton. "Les signataires exigent des enquêtes indépendantes afin que soient punis les auteurs matériels et intellectuels de ces violations conformément à la loi", poursuit le texte, qui demande aussi que "toutes les victimes de cette brutalité policière" puissent bénéficier de soins de santé.
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