Les rebelles libyens ont affirmé lundi qu'avant tout cessez-le-feu, les troupes gouvernementales devraient se retirer de la rue et la liberté d'expression devrait être respectée, alors qu'une délégation africaine était attendue à Benghazi pour une mission de médiation.
"Les gens doivent être autorisés à aller dans la rue pour exprimer leur opinion et les soldats doivent retourner dans leurs casernes", a déclaré à l'AFP Chamseddine Abdelmaoula, porte-parole du Conseil national de transition (CNT, représentant la rébellion).
"Si les gens se sentent libres de sortir et d'aller manifester à Tripoli, j'imagine que toute la Libye serait alors libérée en très peu de temps", a-t-il ajouté.
Selon lui, la délégation de médiateurs de l'Union africaine, qui a rencontré la veille des responsables du gouvernement libyen à Tripoli, devait arriver au fief rebelle de Benghazi (est) dans les prochaines heures.Il n'a pas fourni plus de détails sur leur mission pour des raisons de sécurité.
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