Lundi à 6H30, un Algérien âgé de 37 ans, résidant à Cannes et qui avait transité par l'Italie, a frappé au couteau deux des quatre policiers présents à bord d'un véhicule de police devant le commissariat de Cannes. Ils n'ont pas été blessés, protégés par leurs gilets pare-balles. L'équipage s'apprêtait à partir en patrouille lorsqu'il a été attaqué. "Les gardes à vue dans l'entourage proche de l'auteur présumé ont été levées et conduisent à accréditer la thèse d'un acte solitaire", a indiqué le parquet de Grasse, dans un communiqué. L'exploitation "sommaire" des supports informatiques saisis par la police judiciaire n'a "pas plus révélé d'indice d'une éventuelle affiliation jihadiste", a ajouté le procureur. Trois personnes de l'entourage de l'agresseur, selon une source policière, avaient été placées en garde à vue, "un colocataire, un logeur et un ex-logeur", selon une autre source. Jeudi, ces gardes à vue avaient toutes été levées. Selon une source proche du dossier, une quatrième personne a été interpellée mardi matin dans le centre-ouest de la France, à Châtellerault, et placée en garde à vue. Le procureur de Grasse a également annoncé jeudi que l'examen psychiatrique du mis en cause a conclu à "son entière responsabilité pénale". "Le mobile de son geste demeure incertain, l'intéressé évoquant dans sa dernière audition tout à la fois l'emprise d'un esprit malin et la volonté de venger +le prophète+", a-t-il ajouté. L'assaillant, dont le pronostic vital n'est plus engagé, va subir une nouvelle intervention chirurgicale, a encore indiqué le parquet précisant que la procédure reprendra son cours "lorsque son état le permettra".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.