"Cette histoire complexe, cette mémoire composite, c'est la nôtre. Parce qu'elle est décisive pour la compréhension de notre passé et de notre présent, comme pour notre cohésion nationale, elle doit être connue et reconnue dans toutes ses composantes", a écrit la présidence française dans un communiqué. Le texte souligne que "depuis le début de son mandat, le président de la République encourage le travail d'histoire et de mémoire autour de cette période et de ses acteurs (...), condition de sa transmission aux jeunes générations". "Depuis 2003, la France consacre la journée du 5 décembre à ceux qui sont morts pour la France dans ces guerres de décolonisation et à ceux qui en sont revenus, à ceux qui y ont souffert et à ceux qui en souffrent encore", explique l'Elysée, listant "les militaires de métier et les appelés du contingent", "les harkis et leurs familles", "les disparus", mais aussi "les personnes qui ont dû abandonner un pays où ils étaient nés, qu'ils aimaient". Près de 60 ans après la fin de la meurtrière guerre d'Algérie (1954-1962, près de 500.000 morts), M. Macron avait le 20 septembre demandé "pardon" aux harkis au nom de la France, et annoncé une loi de "reconnaissance et de réparation" envers ces Algériens ayant combattu aux côtés de l'armée française. L'extrême droite française a fait la grimace. "Ne laissons pas l'honneur de la France être bafoué par la lâcheté de nos dirigeants face aux autorités algériennes", a tweeté la candidate du Rassemblement national (RN) à la présidentielle de 2022, Marine Le Pen. "Non, la France n'est pas coupable de crime contre l'humanité en Algérie. Non, la France n'est pas coupable d'avoir voulu faire partager le progrès dans le monde", a également tweeté Eric Ciotti, du parti Les Républicains. el/reb/pb/mba [object Object]
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