"Vital Kamerhe bénéficie d'une liberté provisoire accordée par la Cour de cassation ce lundi", une décision motivée par "le tableau médical très critique" du concerné, a écrit la télévision d'État RTNC sur son compte Twitter, citant la cellule de communication de cette juridiction. "Vital Kamerhe doit payer une caution de 500.000 dollars" avant de quitter la prison, a précisé la source. "Nous attendons que cette décision lui soit signifiée avant de confirmer quoi que ce soit", a réagi auprès de l'AFP Me Jean-Marie Kabengela, son avocat. La justice a refusé plus d'une dizaine de fois d'accorder la libération provisoire à cet allié du président Tshisekedi. Ancien président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, 62 ans, avait été condamné en avril 2020 à 20 ans de prison, pour détournement de près de 50 millions de dollars alloués à la construction de maisons préfabriquées pour des militaires et des policiers, dans le cadre d'un programme qui devait lancer le mandat du président Tshisekedi. Cette peine a été réduite à 13 ans de prison en appel en juin 2021. Lors des audiences, ses avocats avaient dénoncé "un procès politique pour l'empêcher de se présenter en 2023". M. Kamerhe s'était désisté en faveur de M. Tshisekedi à la fin de la campagne présidentielle en 2018 et, selon un accord entre les deux hommes, devait être candidat pour la prochaine élection prévue en 2023. La loi congolaise n'autorise pas les personnes condamnées pour des faits de corruption à concourir à une élection présidentielle.
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